En Turquie, une greffe de cheveux afro coûte généralement plus cher qu’une greffe « standard » car l’acte mobilise plus de temps médical, des gestes plus délicats et une expertise spécifique. Les follicules afro suivent un trajet courbé : pour éviter de les sectionner, l’extraction est plus lente, avec des punchs adaptés et des ajustements constants. Cette précision se paie en temps et en équipe dédiée. C’est un investissement… au service de la survie des greffons, pas du volume à tout prix.
Fourchette observée en Turquie (à titre indicatif) : entre 2 000 à 5 000 €.
Ce qui fait varier le prix :
- complexité afro (courbure marquée, risque d’hyperpigmentation)
- technique retenue (FUE, micro‑incisions saphir, implantation au stylet CHOI)
- temps opératoire réel, taille et séniorité de l’équipe
- suivi et garanties
- prestations incluses (transferts, hôtel, kit de soins)
Attention aux offres « illimitées ». En afro, viser un maximum de greffons en une séance augmente les risques. Le bon indicateur n’est pas « combien on pose », mais « combien survivent et repoussent de façon naturelle ». Une session plus courte, réalisée lentement avec un taux ≤10–12% et un temps maîtrisé, donnera un meilleur résultat qu’un volume élevé manipulé à la hâte.
Pour comparer sereinement, demandez le plan de densité et la stratégie de préservation donneuse, exigez des avant/après standardisés (même lumière, M0/M6/M12), vérifiez qui réalise l’extraction et l’implantation (médecin formé aux cheveux afro) et privilégiez la transparence du devis et un suivi documenté.
Payer juste, c’est financer la maîtrise qui protège vos greffons, votre zone donneuse et la naturalité du résultat.