N°1 : Les variations hormonales
Les hormones sont une cause importante de la perte de cheveux aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Pour la gent masculine, ce n’est pas moins de 97% des cas de chutes capillaires qui sont d’origine hormonale. Faisant par conséquent de cet élément la principale cause d’alopécie pour le sexe masculin. Du côté de la gent féminine, le facteur hormonal est également important puisqu’il est à l’origine de 15 à 20% des cas.
Les coupables sont les suivantes : les androgènes, dites « hormones mâles », et les œstrogènes, dites « hormones femelles ».
C’est le dérèglement des hormones androgènes qui aura pour conséquence une perte des cheveux. En effet, une forte augmentation de la testostérone, qui fait partie de la famille des hormones androgènes, aura pour conséquence de fragiliser les follicules pileux, ce qui entraînera un vieillissement précoce des cheveux. Ce scénario peut se produire dès l’âge de 20 ans, âge où la testostérone sécrétée par le corps atteint généralement son pic chez l’homme.
Le dérèglement hormonal est lié aux hormones œstrogènes et peut survenir à trois instants clés : la menstruation, la grossesse et la ménopause.
Les femmes sécrètent en grande majorité des œstrogènes qui sont à l’origine d’une poussée plus grande et plus rapide des cheveux. Cependant lorsque vient la période de menstruation ce type d’hormone, censé donner de la vigueur aux cheveux, diminue fortement. La conséquence : des cheveux fragilisés qui tombent plus vite et une densité capillaire qui tend à diminuer.
Juste après une grossesse la production d’hormones œstrogènes diminue également, les cheveux sont ainsi plus cassants. Ce qui peut aboutir là encore à une diminution de la densité capillaire.
Enfin, au moment de la ménopause, la femme perd environ 80% de ses œstrogènes. Tandis que son taux d’androgènes diminue de façon modérée, à raison d’une baisse de 10 à 30%. Vous l’aurez compris, de la même manière que lors d’une grossesse et de la menstruation, le risque de chute de cheveux sera là aussi, beaucoup plus élevé.
N°2 : Le facteur héréditaire et génétique
Cette deuxième cause concerne très majoritairement les hommes. Une étude menée en 2017 au Royaume-Uni sur plus de 52 000 hommes a démontré que l’hérédité pouvait avoir un impact sur la chute des cheveux de ces derniers.
Les chercheurs de l’université d’Edimbourg ont mis en évidence qu’une calvitie peut être transmise par les parents et plus précisément par leur mère. D’après l’étude qui a été menée, cela s’explique par le fait que le chromosome X, qui est transmis de la mère à son enfant, porte des empreintes relevant d’un risque de calvitie.
Ces travaux apportent également la précision que la transmission de ce chromosome aurait plutôt tendance à aboutir à une perte de cheveux prématurée plutôt qu’une chute tardive des cheveux. Une calvitie d’origine héréditaire aurait donc plus de risque de rimer avec calvitie précoce.
N°3 : Les chocs émotionnels et le stress
Nos émotions ont un impact sur la solidité de nos cheveux, et donc la masse capillaire dont nous disposons. Des épisodes de stress, d’anxiété, ou un choc émotionnel important, sont susceptibles de déboucher sur une perte de cheveux. Pourquoi ? Parce que les émotions jouent un rôle dans la régulation de la production hormonale.
Ainsi, lorsqu’elles surviennent de façon négative, elles influencent la sécrétion d’hormones de telle façon que la phase de repos des follicules pileux survient plus tôt. Cela empêche par conséquent la bonne croissance des cheveux. De plus, les chocs émotionnels conduisent également le corps à allouer son énergie aux fonctions essentielles du corps et le cuir chevelu n’en fait pas parti.
N°4 : Les troubles alimentaires
L’alimentation joue toujours un rôle sur notre état de santé général. Une alimentation riche et variée permet d’améliorer ses défenses immunitaires, éviter certaines maladies, mieux dormir, disposer de plus d’énergie, se sentir bien dans sa peau…À l’inverse, une alimentation déséquilibrée qui n’apporte pas les ingrédients nécessaires au bon fonctionnement du corps risque de causer l’exact opposé.
Au niveau capillaire, nous pouvons également dresser ce constat. S’il existe des carences nutritionnelles, le risque d’alopécie est plus élevé. Un manque d’apport de nutriments tels que le fer, la vitamine B, le cuivre, le silicium et le zinc peut ainsi mener à une diminution de la densité capillaire. C’est pourquoi les personnes souffrant de troubles alimentaires comme l’anorexie ou encore la boulimie sont particulièrement sujettes à la perte de cheveux.
N°5 : Les traitements médicamenteux
Différents traitements médicamenteux peuvent induire une chute de cheveux. C’est par exemple le cas de la chimiothérapie. Ce traitement lourd et radical, visant à soigner un cancer à l’aide de médicaments, cause en parallèle une chute de l’ensemble des poils du corps.
De nombreux autres médicaments plus « ordinaires » peuvent également causer une réduction du volume de cheveux. En effet, des traitements tels que la pilule contraceptive, les anticoagulants, les antidépresseurs, les antihypertenseurs, les traitements contre la thyroïde, les rétinoïdes, les médicaments contenant du lithium, ainsi que certains traitements anti-inflammatoires et anti-cholestérol, en sont aussi à l’origine.
N°6 : Le tabac
Le tabagisme provoque une mauvaise oxygénation et une carence d’irrigation dans la zone du cuir chevelu. Conséquence ? Un ralentissement de la croissance des cheveux qui deviennent fragiles et en mauvaise santé.
Ce désagrément est notamment dû à la fumée dégagée par la cigarette. En effet, celle-ci est composée de milliers de composants chimiques toxiques pour la santé du corps et des cheveux qui s’en retrouvent étouffés et déshydratés.
Ils prennent donc une apparence terne en devenant secs et fourchus. Les effets néfastes de la fumée sont tels que certains chercheurs comparent même la violence de la fumée sur les cheveux à celle de la chimiothérapie.
N°7 : Les changements de saisons
Les saisons qui défilent au cours d’une année sont aussi synonymes de perte de cheveux. L’automne et le printemps sont d’ailleurs les périodes où la chute de cheveux fait le plus souvent son apparition.
En été, la surexposition au soleil perturbe les phases d’évolution des cheveux. L’hydratation est un élément capital pour leur bonne santé et une négligence à ce niveau peut par conséquent se révéler fatale pour la masse capillaire. Si tel a été le cas, le contrecoup se fera ressentir une fois venu l’automne où vous constaterez la perte de vos cheveux.
En hiver, la lumière (nécessaire pour la bonne santé du cheveu) est moins présente, les maladies sont de retour, les températures sont plus basses, la fatigue s’intensifie, etc. Tous ces facteurs perturberont les différentes étapes du cycle capillaire et leur rythme. Là encore, les répercussions seront visibles quelques mois après, c’est-à-dire lors de la saison printanière.