Dents qui se déchaussent : les signes à ne pas ignorer

Oui, les gencives qui saignent sont souvent le signe d’une inflammation gingivale, généralement causée par une accumulation de plaque dentaire.

Toutefois, un saignement peut aussi survenir temporairement après un brossage trop vigoureux ou lors d’un changement de routine d’hygiène. Si le saignement persiste au-delà de quelques jours, il est important de consulter un dentiste.

Le détartrage-surfaçage radiculaire est un traitement parodontal qui vise à éliminer la plaque bactérienne et le tartre situés sous la gencive, sur les racines des dents.

Il permet de nettoyer en profondeur les poches parodontales afin de favoriser la cicatrisation des tissus et la ré-adhésion de la gencive à la dent.

Oui, il est possible que la rétraction de vos gencives soit liée à une parodontite, surtout si elle s’accompagne de saignements, de sensibilité ou de mauvaise haleine.

Cependant, d’autres causes peuvent expliquer ce phénomène, comme un brossage trop agressif, le bruxisme, ou encore le vieillissement naturel.

Seul un bilan parodontal complet chez votre dentiste permettra d’en déterminer l’origine exacte.

Non, le saignement au brossage n’est pas normal, même chez un fumeur.

Bien que le tabac masque souvent les signes d’inflammation comme le saignement, il favorise en réalité les maladies parodontales en réduisant la vascularisation des gencives.

Ainsi, lorsqu’un fumeur saigne des gencives, cela indique généralement une atteinte gingivale avancée qu’il faut traiter rapidement.

Oui, des dents qui paraissent plus longues sont souvent le signe d’un déchaussement dentaire, aussi appelé récession gingivale.

Cela signifie que la gencive s’est rétractée, exposant une partie de la racine normalement protégée. Ce changement visuel est un symptôme précoce qu’il convient de faire évaluer rapidement par un dentiste.

Pour garder des gencives saines, il est recommandé de consulter son dentiste au moins deux fois par an, soit tous les six mois.

Cette fréquence permet de détecter rapidement les premiers signes de déchaussement ou d’inflammation gingivale, avant qu’ils ne s’aggravent.

En cas d’antécédents de maladie parodontale, des visites plus fréquentes (tous les 3 à 4 mois) peuvent être nécessaires pour un suivi adapté.

Il est recommandé de réaliser un bilan parodontal complet tous les 12 à 24 mois, en fonction du risque individuel et des antécédents de maladies gingivales.

Pour les patients ayant déjà présenté une parodontite ou un début de déchaussement, un suivi tous les 6 à 12 mois est souvent conseillé. Ce bilan permet de détecter précocement toute évolution, ajuster les traitements et prévenir une aggravation silencieuse.